En 2020, la définition des méthodes de travail, de concertation et de discussion avec les composantes de recherche à propos de la construction des plans d’action de l’université a fortement avancé. Ce travail avait été anticipé dès 2019 avec la mise en place des « réunions des entités de recherche de l’Université Gustave Eiffel ».
Le « Collège de la Recherche », prévu par les statuts de l’université, a été installé dès janvier, celui-ci n’étant pas une instance élue. Il s’agit d’une instance de discussion, plutôt que d’information descendante, sur des sujets importants pour les composantes de recherche, composée de délégués de ces composantes, où les avis exprimés permettent de faire émerger un consensus ou, au contraire, de bien prendre en compte les avis divergents sur un sujet donné. Les différentes phases de la crise sanitaire n’ont pas empêché cette instance de se réunir cinq fois en 2020, presque toujours en visio-conférence intégrale, permettant ainsi d’assurer des conditions de participation équilibrées entre délégués présents sur les différents campus, ce qui est donc un effet positif un peu inattendu mais bienvenu de la crise sanitaire, même si les réunions en présentiel permettent des échanges plus incarnés et humanisés.
Divers chantiers ont été abordés, avant même que les élections puissent avoir lieu fin 2020, permettant ainsi d’installer les instances élues, notamment le Conseil Académique qui a pour rôle statutaire d’adopter entre autres « l'affectation des moyens de l'université destinés à la formation et à la recherche […], la répartition des emplois de l'université par composante, établissement-composante et école-membre […], la répartition des moyens financiers de l'université par composante, établissement-composante et école-membre […], les profils des postes d'enseignants-chercheurs, de chercheurs et d'enseignants ouverts au recrutement […] ». Quelques questions ouvertes en 2020 : la politique de signature « Univ Eiffel », le rapprochement des outils incitatifs recherche des établissements prédécesseurs, la réflexion sur l’attribution globale des contrats doctoraux sur crédits établissement, les feuilles de route des politiques « Recherche ouverte à la société » de l’université, le projet de feuille de route 2020-2022 de l’université rédigée avec les tutelles, les dispositifs d’animation scientifique à mettre en place, etc.
Certains travaux seront à réenclencher en 2021, après l’installation des instances élues, en s’appuyant sur des groupes de travail et sur un dialogue régulier entre le Collège de la Recherche et le Conseil Académique et ses commissions spécialisées.