Mobilité internationale

L'ensemble des processus de mobilité ont été fortement impactés par la crise sanitaire en 2020. Comme toutes les universités françaises, l’Université Gustave Eiffel a proposé à ses étudiantes et étudiants qui étaient déjà partis en mobilité de rentrer en France, ce que beaucoup d’entre eux ont fait. Un support financier exceptionnel a été mis en place pour les cas qui le nécessitaient. Pour les mobilités qui n’avaient pas encore débutées, des moyens de substitution ont été recherchés avec les universités partenaires, notamment via des encadrements à distance et des séminaires en ligne.

Il en va de même pour les mobilités sortantes de chercheurs et d’enseignants-chercheurs de l’université qui ont décalé dans le temps leurs projets. Les accueils de professeurs invités ont également été fortement impactés et beaucoup d’entre eux ont dû annuler ou rentrer prématurément dans leurs pays. Cependant, quelques mobilités ont pu s’effectuer dans ce contexte très particulier et deux exemples sont donnés dans les pages suivantes. De même, le montage de plusieurs LIA (laboratoires internationaux associés) permettant la mobilité de personnels et d’étudiants a pu se poursuivre malgré le contexte.

L’I-SITE FUTURE soutient 23 nouveaux projets de collaborations internationales

Suite à son deuxième Appel Incitatif à la Mobilité et à la Coopération Internationale (AIMCI) clos en mars 2020, l’I-SITE FUTURE a sélectionné 23 nouveaux projets sur les 36 évalués. L’enveloppe budgétaire dédiée à cet appel était d’environ 360 000 €. Objectif : renforcer ou initier de nouvelles collaborations internationales de nature scientifique et/ou pédagogique sur la thématique de la ville de demain. Il s’agit, sur le long terme, de positionner le consortium I-SITE au cœur de la construction et de la coordination d’un réseau à visibilité internationale impliquant des universités étrangères de très bon niveau, positionnées sur les questions urbaines.

Les projets sélectionnés concernent principalement les zones géographiques d’Europe (Italie, Royaume Uni, Suède, Pays Bas), d’Amérique du Nord (USA, Canada), d’Asie (Japon, Chine, Singapour), d’Amérique du Sud (Brésil, Mexique), d’Afrique subsaharienne (Madagascar, Afrique du Sud) et du Maghreb (Maroc, Tunisie). Les projets retenus développeront plusieurs types d’activités comme le montage de projets de recherche (notamment des cotutelles de thèse), la participation à un réseau européen ou international, des mobilités sortantes avec ou sans mission d’enseignement, l’organisation de séminaires internationaux ou, enfin, le montage d’un laboratoire international associé.

La durée des projets varie de 6 à 18 mois et leur mise en œuvre a été fortement impactée par la crise sanitaire. Par ailleurs, un appel à projets pour des écoles d’été a été lancé fin 2020. Les projets déposés seront expertisés en 2021.

Poursuite des collaborations internationales autour des véhicules automatisés

Le département COSYS a organisé et conduit la réunion annuelle entre l’Université Gustave Eiffel, la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM), l’AASHTO (American Association of State Highway and Transportation Officials) et l’USDOT (ministère fédéral américain des transports) dans le cadre de la visite d'Anne-Marie Idrac, Haute représentante pour le développement des véhicules automatisés, en janvier 2020 à Washington DC, sur les sujets « Politique publique, réglementation, expérimentation et déploiement ».

Dans le cadre de l’initiative ministérielle française « La Vie Robomobile », un parangonnage international ciblant les USA, le Canada, l’Allemagne, la Chine, le Japon, l’Australie et les pays européens a identifié les démarches similaires en cours, décrit leurs organisations et assisté le ministère de la Transition écologique dans la prise de premiers contacts. L‘identification des acteurs les plus intéressants a notamment conduit la DGITM à collaborer avec le Transportation Research Board américain sur ce sujet et à rédiger un policy brief pour le G20 (via le groupe T20) : « Defining the role of automated transportation infrastructure in shaping sociotechnical systems » et à la JPI Urban Europe.

Archival City : planifier la ville du futur en intégrant les données du passé

Financé en tant que projet Tremplin de l’I-SITE FUTURE, Archival City « Systèmes urbains, archives et patrimoines de la ville » est un programme de recherche dans lequel le laboratoire ACP est fortement impliqué. Ce projet a été très actif en 2020 : journée d’études sur les sources de l’histoire du Grand Paris associant archivistes et bibliothécaires (17 septembre 2020), séminaire « Histoire et Archives des pollutions urbaines » en lien avec les archives municipales de Lyon (12 novembre 2020) et atelier sur l’actualité de la recherche sur le monde colonial (12 octobre 2020) en lien avec des chercheurs et archivistes des Archives nationales d’outre-mer (Aix-en-Provence).
Archival City fait le pont entre ceux qui sont intéressés par le passé de la ville et ceux qui construisent son avenir : archivistes, documentalistes, historiens, architectes, géomaticiens... Destiné à remettre en question le concept d’archives urbaines à l’échelle internationale, le programme s’intéresse à six grandes villes : Jérusalem, Quito, Bologne, Hanoi, Alger et le Grand Paris.