Focus : l’Université Gustave Eiffel mobilisée pour les soignants face à la Covid-19

Production par impression 3D de visières de protection, adaptation de maques Decathlon en masques respiratoires… Panorama d'initiatives menées au sein des composantes, laboratoires et campus de l'Université Gustave Eiffel en soutien des soignants et des hôpitaux.

ESIEE Paris (campus de Marne-la-Vallée)

Sollicité par l'Institut Cochin pour pallier au manque de masques, ESIEE Paris a répondu à l'appel et produit des visières de protection à l'aide d'une imprimante 3D, de transparents et d'élastiques. Ces visières sont destinées aux personnels soignants de l'hôpital Cochin à Paris. À l’initiative d’un membre du comité d'éthique de l’Inserm, l’école a également monté un répertoriage des procédés open-source pour fabriquer en impression 3D du matériel de protection ou de soin (type pousse-seringue par exemple) pour les partager avec des collègues des pays du Sud.

ESIPE (campus de Marne-la-Vallée)

Outre l'impression en 3D de masques visières pour les soignants, l’ESIPE a également fait don de ses équipements individuels de protection (EPI). Différents lots ont été remis en fonction des besoins des infirmières et infirmiers libéraux.

MSME (campus de Marne-la-Vallée)

Sollicité par l'INSIS pour un inventaire de matériel, le laboratoire MSME a répondu à la demande de l’hôpital Henri Mondor de Créteil. Son équipe Biomécanique à l’UPEC, Université Paris-Est Créteil, a été amenée à réfléchir à une solution permettant de pallier le manque de masques de ventilation non invasive (VNI). Ceux-ci permettent de ventiler les patients en pression positive continue (CPAP). Une imprimante 3D a été mise à disposition. Après une semaine de conception informatique, impression 3D et tests de 15 versions, les médecins (réanimateurs médicaux, internistes, chirurgiens) ont validé une itération intitulée « Easy mask » permettant de transformer en toute sécurité le masque Decathlon en masque de VNI avec les mêmes critères de sécurité et d’efficacité qu’une CPAP sur un masque classique. La production des raccords s'est faite au bloc opératoire sur une imprimante 3D spécifique.

LBA (Campus Méditerranée)

À Aix-Marseille Université (AMU), une production de visières pour les personnels soignants a été lancée par le LBA, Laboratoire de Biomécanique Appliquée, avec le soutien de ses partenaires industriels Shark, Biotech Dental, Pain de sucre, 3Dmedlabs, initial. Quatre fermes de production d'impression 3D de visières ont été lancées en lien avec AP-HM (Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille) : La Faculté des Science de Saint-Jérôme, la Faculté des Sciences de Luminy, le Campus Médecine Timone (ferme d'impression et logistique), Campus Médecine Nord (le LBA).

Le LBA est devenu, en quelques heures, un centre de production et un centre logistique pour l'hôpital Nord.

Campus de Nantes

Dans le Grand Ouest, les makers solidaires, à l’instar de Yannick Falaise de l’Université Gustave Eiffel, ont fait tourner leur machine pour l'association les Visières de l’Atlantique. Grâce à une mobilisation générale et une collecte de dons qui a permis d’acheter des consommables pour les imprimantes 3D, l’association a pu fournir du matériel de protection aux hôpitaux et structures de soin.

LBMC (campus de Lyon)

Une médecin/doctorante du LBMC (Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs) a participé à une action normative de l’AFNOR pour des masques barrières. Outre le patron du masque, l'AFNOR a mis en place une plateforme de mise en relation de l'offre et de la demande de masques barrières. Le LBMC a livré le volume de cinq voitures remplies de matériels de protection aux soignants.

Remerciement des soignants